Venez venez Saint Nicolas
WAVRE - Saint-Nicolas a confirmé sa venue ce samedi 17 et dimanche 18 novembre à l’hôtel de ville de Wavre. Comme les deux années précédentes, il a envoyé ses lutins, emmenés par la scénographe Céline Rappez, métamorphoser les lieux en un endroit magique où chaque couloir suggérera une partie du thème choisi par le Grand Saint, à savoir «L’Atelier de Saint-Nicolas».
Grand amateur de contes, Saint-Nicolas a contacté son ami Éric De Staercke pour mettre en scène les animations. Au total, 42 comédiens et comédiennes guideront les enfants à travers le cloître pour une grande balade contée qui les conduira jusqu’au trône de Saint-Nicolas. Mais attention, chers bambins, Saint-Nicolas ne viendra pas les bras chargés de jouets. Son intention est d’offrir du rêve en proposant une série d’animations. «Mais il nous charge de dire aux enfants, qui le souhaitent, de prendre avec eux un de leurs anciens livres pour l’échanger contre un autre mis à leur disposition dans le grenier de Saint-Nicolas», explique Marie Buron, coordinatrice des festivités.
Si jamais saint Nicolas fait une petite sieste, on le réveille tout doucement… »
Tapatacouette, l’assistante du patron des enfants qui avait oublié sa couette ce lundi, d’où son nom du jour, accueillait de cette manière les mille enfants fréquentant les écoles maternelles et primaires de Wavre, qui se sont présentés devant le trône de saint Nicolas installé dans l’hôtel de ville, dans un décor digne des toits sur lesquels se promène d’ordinaire Mary Poppins. Mais à l’entrée des maternelles de l’institut Saint-Jean-Baptiste, le saint ne dormait pas : « Venez les enfants. Je suis venu avec un nuage. Il y avait tellement de brouillard ce matin que même mon âne ne voyait plus rien. Heureusement, les nuages ne connaissent pas ce problème… »
La Ville de Wavre permet ainsi aux plus jeunes écoliers de retrouver la magie de la Saint-Nicolas d’antan. Et ce, après un week-end déjà bien chargé. Pour la première échevine, Françoise Pigeolet (LB), qui disposait d’un budget de 60.000 euros pour l’opération, « notre intention est de favoriser la rencontre en dehors de toute pression. Vu le contexte de crise économique, il n’est nullement question de mettre en avant des jouets ».
Les couloirs de l’hôtel de ville avaient été décorés pour suggérer une partie de l’atelier de saint Nicolas. Des couloirs animés par quarante-deux comédiens et comédiennes gérés par Eric De Staercke. L’occasion d’approcher le patron des enfants en entendant des histoires aussi belles et farfelues que celle de Clarabistouille, la sorcière qui transforme les poupées des petites filles en monstres gluants.
Mais les enfants de chanter surtout devant saint Nicolas : « Oh, j’adore les chansons qui parlent de moi. Je pourrais les entendre cinquante fois sur la journée ! » Et de nous commenter : « Ils sont adorables, comme tous les ans. Je me rappelle même de vous. Vous vouliez devenir journaliste. Je vous avais offert un carnet, avec de jolies spirales… »
Pas trop de concurrence avec Père Noël ? « Mais avec quoi venez-vous ? Est-ce qu’il y a de la concurrence entre la Belle au bois dormant et Cendrillon ? Non ! Et ce n’est pas près de changer tant qu’il y aurait de la magie dans leurs yeux. »
Et avant de leur donner un bonbon – un enfant s’exclamera : « Je suis venu dimanche avec mes parents, tu donnais plus ! » –, de les inviter à rentrer leur dessin : « Il m’en faut des millions. » Et un écolier de s’écrier : « Des millions de dessins, il a dit… »